ON VIT DANS UN MONDE : mes sources inspirationnelles

Bien conscient que ce blog à peine ouvert, tout le monde est déjà en train de regarder ses godasses, il me tenait à cœur de revenir aux origines de ces origines, porté par le rythme lancinant de vos « oui-oui » d’acquiescement.


Parce qu’ouvrir un blog, ce n’est pas rien, c’est même quelque chose. Une fois, j’ai failli me noyer dans un lac près de Guéret (dans la Creuse) et je garde depuis une méfiance viscérale pour les mares, ainsi que pour tout ce qui s’en approche… Vous l’aurez compris, j’abhorre l’idée que l’on puisse ruisseler seul et plutôt que de me livrer à un storytelling croupi d’eau stagnante, je l’affirme : ce blog a ses sources, ses inspirations multiples. Ce blog est le pédiluve de mes mentors, ceux que je nomme affectueusement mes gourous de la casse.

Près d'une mare ou ailleurs, pensez à Mouspic.

Seul face à ces lambeaux de premières lignes, perdu en mon premier article, je me liquéfiais mais pris d’un regain d’ego insoupçonné, je me levais alors vivement, faisant valdinguer mon fauteuil baquet. Si la vie est pyramidale, si je creuse de jour en jour mon lit le long de ces lignes, alors la vérité que je poursuis ne peut que résider en ces sources qui m’abreuvent. Fort de multiples heures de benchmarking, me voici alors de retour chez cette chère Emy, de Emy style de vie.

Décisive, entreprenante, Emy l’est certainement. L’usage d’un titre à la police dorée m’appelle, comme une nuée de paillettes faisant sans peine vibrer l’être festif que je suis. Ni une ni deux, je remontais mon col, les cheveux dans le vent, j’époussetais mes épaules et grattais une tâche de gras sur ma chemise, comme une ultime superstition avant le grand voyage.

Figure de proue du soft power, égérie insoupçonnée d’accord… Mais l’énigme demeure : qui diable peut bien être Emy ? Pourquoi donc se risquer à défier le règne animal sous l’égide de mouspic ?

Emy est un Blog Lifestyle.

Ah non Emy est un être humain, en tout cas elle essaie de s’en approcher, étant parisienne. L’approche est acerbe, fondamentale. L’usage subtil du mot-clé baby boy me fait déjà passer de l’autre côté, m’évoquant les vers finement ciselés « Les US boys sont le rêve des french girls » de Jena Lee. Je chavire déjà mais comment s’en étonner ? C’est aussi ça être un mentor : laisser ses émules faire feu de tout bois, s’ambiancer.

Il me fallait une petite pause : trop d’informations, trop d’énergie, trop de voyages, de pays que je ne connaîtrai jamais. Encore groggy par cette mise en bouche je réalisais grâce à Emy tout le cran qu’il faut pour se lancer dans un blog. Petit conseil à vous chers lecteurs atteints de troubles comportementaux à la lecture de bio de blogueuses lifestyle, gardez toujours à portée de main une image de dédramatisation. La bienveillance d’Emy est sans faille, celle-ci juxtaposant à la sienne une image qui saura nous faire reprendre la raison, la faire descendre de son piédestal.

Ma peur irrationnelle de l’influenceur se meut alors en une énergie sans faille. J’ai un goût immodéré pour le café, et celui-ci arborant une feuille dans sa mousse sait saisir ma curiosité… Il m’est en outre déjà arrivé dans un moment d’égarement de déposer un beignet polonais bien graisseux sur mon agenda…

C’est vrai ça ! Dis-donc ! Pourquoi pas moi? Transporté, je me laissais happer par les photos d’Emy, je m’enivrais à contempler la suite de ses prophéties.

Jeu de l'été : retrouver la nature létale de chacun de ces objets

Ainsi, si comme disait Malraux dans Castlevania nous ne sommes que des « petits tas de secrets » et si aujourd’hui ce blog parait être une évidence, de longues secondes furent nécessaires avant de me lancer… Et puis Emy a su trouver les mots qui me firent définitivement plonger tête baissée vers cette nouvelle vie.

Prononcé par le clavier d'Emy à jeun

Malgré ces injonctions, parfois, le syndrome du blogger m’assaille toujours. Je me vois toujours pris graduellement d’une envie irrépressible de me blottir entre quatre planches, de m’y lover pour ronger vos commentaires. Échaudé par leur lecture, je demeure seul, face à mes démons et l’ultime question. Cher public, sauras-tu devenir ma niche ?

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